Lucien leuwen
Lucien Leuwen
Nous allons étudier la chute du héros dans cet extrait. Lucien passe pour un observateur dans ce passage, il décrit une maison en utilisant des termes péjoratifs tels que : « une grande maison mesquine ». Nous avons ici une focalisation interne. Lucien donne nous l’impression d’une personne qui semble avoir une habilité de réfléchir de façon organisé mais aussi excessif. La chute du héros est une scène inattendu, Lucien perd son poste d’observateur et critiqueur lorsqu’il tombe du cheval : « Lucien, les yeux fixés sur la fenêtre vert perroquet, donna un coup d’éperon à son cheval, qui glissa, tomba et le jeta par terre. ». Les verbes de cette phrase sont conjugués au passé simple, on voit bien que les événements se suivent l’un après l’autre. La scène est à la fois comique et aussi ironique ; Lucien était le seul à observer les autres mais après sa chute il fut le seul à se faire observer. On peut dire que le narrateur se moque de Lucien. Et Lucien se fait observé par la jeune femme blonde : « Lucien remarqua que la dame aux cheveux d’un blond cendré souriait encore, que déjà il était remonté ». Lucien s’est fait ridiculisé devant la jeune femme et aussi devant ses officiers, il perd son image.
Nous allons ensuite analyser le coup de foudre de Lucien dans ce passage. Avant le rencontre de la jeune femme, Lucien critiquait la maison de la jeune dame mais après avoir la vue, il y a un changement de la vision du personnage. C’est un véritable coup de foudre. Nous pouvons constater une ironie ici car si la maison est « moins mesquine » (l.1) alors le « vert perroquet » est de mauvais goût. Toutes les impressions négatives de Lucien sur Nancy et ses camarades sont résumées en quelques lignes pour être aussitôt écartés (l.6-9) : « s’envolèrent », « tout disparut ». Tout un coup, Lucien change vision et commence à utiliser des termes mélioratifs tels que : « jolie ». ce passage est un retournement