Lovelie d'haiti
Le philosophe Albert Jacquard dit : « Nous ne voyons pas le monde avec nos yeux, nous le voyons avec nos concepts. » (http://www.dicocitation.com/auteur/2271/Jacquard_Albert.php) Donc, avant même d’ouvrir les yeux, avant même de les connaître, nous avons déjà jugé l’environnement, l’apparence ou même les personnes. L’auteur Sylvain Meunier du roman Lovelie D’Haïti démontre qu’il y a beaucoup de souffrance dans le monde par l’entremise de son personnage principal, Lovelie. Est-ce que l’abus est un thème central qui affecte Lovelie D’Haïti? Malgré les petits moments de bonheur dans le roman, l’auteur utilise l’abus comme un thème central qui entoure Lovelie. Lovelie fait face à l’abus physique, l’abus psychologique et la négligence.
Ce qui est perçu comme de l’abus physique par certains est considéré comme normal et acceptable par d’autres. L’abus physique c’est frappé ou de battre un enfant. La discipline physique n’est pas une façon efficace d’agir sur le comportement d’un enfant. Ce mode de discipline peut laisser des cicatrices et influencer la vie des jeunes pour le reste de leur vie. Dans le roman Lovelie D’Haïti, Lovelie ce fait abuser physiquement par plusieurs personnes. Premièrement, le père de Lovelie, Jérémie D’Haïti, abuse Lovelie quand elle fait quelque chose qu’il n’aime pas. Meunier nous explique : « [...] il fouetta Lovelie avec son ceinturon de cuir jusqu’à ce que la voyant toute petite par terre, […] » (Meunier 42). Le personnage principal se fait fouetter par son père à l’âge de six ans puisqu’elle était intéressée au vaudou. En effet, Jérémie D’Haïti ne croit pas au vaudou et aimerait que sa fille s’éloigne donc, l’abusa. Après cet événement, Lovelie ne peut pas voir son père de la même façon. Deuxièmement, Charline et Charlot, les membres de famille où elle vit l’abuse physiquement quand elle ne fait pas qu’est-ce qu’ils veulent. Charline explique à son frère : « Eh! Charlot! Si tu lâchais ton estie de