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[...] La ville est li�e alors � la fi�vre�, manifestation physique de la maladie, ainsi qu�au tourment, marqu� par l�id�e de br�lure v�hicul�e par les feux follets� et le cri des sir�nes qui hurlent� de souffrances. Enfin, la couleur des rues, livide renforce le mal-�tre renvoy� par la ville, capable seulement d�amours hygi�niques falsifi�es, sans passions, �dulcor�es. Enfin, New York devient dans le po�me un espace sombre et mortif�re, aux antipodes de la beaut� initialement d�crite. En effet, on retrouve la pr�sence d�un champ lexical de la mort, mort des oiseaux�qui tombent�, mais aussi peut-�tre des habitants, reli�s aux cendres des terrasses. [...]
[...] De plus, les rimes des vers 3 � 5viennent souligner ce sens, en rapprochant des termes li�s � la hauteur vertigineuse : gratte- ciel/soleil/ciel�, hauteur que l�on peut avoir aussi � travers la longueur des vers libres qui semblent exprimer une grandeur infinie. Toutefois, cette �l�vation impressionnante n�est jamais dissoci�e de la violence, qui vient rompre ici une harmonie fragile. Les verbes foudroient�, d�fient� et m�me hurlent� au vers 15 sugg�rent la force de la ville qui vient d�fier la nature. Ainsi, New York est-elle une ville impressionnante, par sa beaut� et sa grandeur, mais l��merveillement de la premi�re vision c�de la place � une angoisse devant ce monde d�mesur� et inhumain. [...]