Loi 9-88
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Introduction
Et Dieu créa l’homme et la femme dans une sorte d’osmose et d’harmonie ; et pour la concrétiser, les liens sacrés du mariage. On en voit là l’importance capitale accordée a la femme et à son rôle au sein de la société tant sur le plan de l’éducation de ses enfants et de la préservation de son ménage que sur l’apport intellectuel qu’elle pourra octroyer au développement socio-économique de on pays.
Bien que cette directive vienne d’en haut, elle n’est pas respectée à strictement parler. En effet, la relation homme/femme, loin de faire l’unanimité, est de plus en plus problématique surtout dans le contexte actuel de la mondialisation et de la montée en puissance des extrémismes religieux.
Dans les pays du Sud, la situation empire de jour en jour : la femme est battue, réduite à un simple objet de distraction, souffre de discriminations sexistes au niveau des salaires, des avantages sociaux, de l’éducation…
Le Maroc n’échappe pas à cette règle. Tiraillé entre le confort de la tradition et les efforts que lui incombe la modernité, ce clivage illustre parfaitement la condition de la femme marocaine. En effet, deux conceptions antagonistes de la femme et de son rôle au sein de la société se confrontent. Liée à une construction idéologique et culturelle des relations homme/femme, la première conception déprécie le rôle de la femme dans la vie publique et la confine à un rôle traditionnel de « mère et épouse ». La seconde conception prône, quant à elle, la participation de la femme dans la vie active via l’expression de ses potentialités et de ses aptitudes intellectuelles et/ou artistiques.
Toutefois, un changement se fait sentir. La promotion de la situation de la femme au Maroc et la lutte contre la disparité entre les sexes dans tous les domaines du développement sont des objectifs nationaux exprimés à