Logistique inverse
Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer
La logistique inverse
Les étapes de la logistique inverse 1. La barrière : d’abord reconnaître le produit et opérer les transactions comptables nécessaires. 2. La collecte : elle peut se faire auprès d’un client externe ou interne. 3. Le tri : après réception, le produit est examiné et testé afin de déterminer où le produit ira pour l’étape suivante. 4. Le choix de traitement : le produit peut être renouvelé ou retiré. S’il est renouvelé, la durée de vie du produit peut-être prolongée (remise à neuf, réparation ou réutilisation) ou les matières premières qui le composent recyclées (recyclage de pièces en matière première, réutilisation de pièces, reconfiguration du produit pour une autre application) Un développement croissant et nécessaire Le poids de la logistique inverse dans la « supply chain » d’une entreprise est croissant car la plupart des entreprises intègrent désormais les problèmes d’environnement et mettent l’accent sur la qualité du service. Cette démarche conduit à multiplier les retours en usine, d’une part, quand un produit est défectueux ou présente un risque pour le consommateur et, d’autre part, quand le consommateur individuel n’est pas satisfait par le produit. Ainsi, lorsque les produits ne peuvent pas être réparés ou réutilisés en l’état, ils sont principalement recyclés. La logistique inverse a donc pris au cours des dernières années un caractère stratégique et son rôle est essentiel pour rendre la logistique durable notamment à travers le recyclage et le traitement des substances dangereuses. Elle s’avère complémentaire de l’« éco-sourcing » (démarche d’approvisionnement intégrant des critères environnementaux) et de l’éco-conception.
Service de l’administration générale et de la stratégie Sous-direction des études et de la prospective Bureau de la synthèse stratégique
Mars 2010