lobiyying
Les spécificités générales des biens bancaires, se situent autour de trois pôles :
L'immatérialité
Le contact direct
La participation de l'utilisateur à la production.
L'immatérialité
L'immatérialité des biens bancaires, indique que l'on ne peut tout stocker, la banque stocke de l'argent en forme de réserves de caisse, comprenant les réserves légales imposées par la réglementation gouvernementale et la gestion interne.
Toutefois, la notion de stock ne joue pas un rôle prépondérant par rapport à ce que joue dans les entreprises à biens de grande consommation, le problème de l'adéquation de la production à la demande, est raisonné en termes de la capacité de production.
Par rapport à la communication : il s'agit de traduire en image une immatérialité, il se peut que cette difficulté soit la cause amenant les banques à lancer la communication publicitaire bancaire, axée sur l'entreprise : publicité institutionnelle. Selon Berry (Berry, 1980), pour lancer le bien tangible, il fallait l'intangibiliser, essayer de vendre une promesse en même temps qu'un bien physique. En revanche, il faut tangibiliser le bien intangible. Afin de décrire ce phénomène, Berry a préconisé le management de l'évidence (managing the evidence), d'après ce cadre de référence, on pourrait proposer une communication bancaire qui tente à concrétiser l'intangibilité des biens bancaires.
En ce qui concerne le prix, le problème qui se pose est au-delà même de savoir comment comptabiliser les coûts directs. Le prix des biens bancaires est très réglementé par le pouvoir public. Pour la banque, selon Arnoud (Arnoud, 1974), le prix de vente est une donnée, le prix d'achat est en principe une contrainte.
Etant donné que l'incidence se présente dans beaucoup de cas que le "fournisseur" et le "client" pour une banque sont la même personne, la comptabilisation des coûts se complique d'autant plus.
Lorsqu'il s'agit de brevet, le