liuyt hgtfyuh iugyftd ytuyghètreqzse dfguèy defrgtyiftdrseqzeryt ytfrsedyftgyuiouy-kt(r yturysedfrtgypouiçyt-_ fyjPour élaborer une problématique, il faut au préalable justifier la question (montrer que l'on a vraiment des raisons de se poser cette question). Vous pouvez démarrer en mettant en avant que l'expérience montre que bien souvent les mots nous échappent : nous disons des choses sur le moment qu'après nous voudrions avoir tues (voir sur ce sujet, Spinoza, Ethique, II, III, scolie : bien souvent, il n'est pas au pouvoir des hommes de maîtriser leurs paroles).
Ensuite, il faut élaborer la problématique à proporement parler (je vous rappelle qu'une problématique ne peut pas se réduire à une question, une problématique étant quelque chose de l'ordre de l'affirmation nécessaire de deux propositions contraires, contradiction qu'il faut résoudre : c'est le but d'une dissertation, et la raison du plan). Il faut à ce stade sans doute s'interroger sur les implications de l'emploi du verbe "trahir" : comment les mots que le sujet choisir peut le "trahir"? N'est-ce pas que les mots employés diffèrent de sa pensée? Mais pourquoi alors employer ces mots qui ne correspondent pas à l'intention de parler, de dire? Comment expliquer la différence, voire la contradiction entre les mots et la pensée? Mais peut-on vraiment parler de contradiction? Ici il faut sans doute poser le problème de ce qui amène à dire tel ou tel propos? Quel est la cause des paroles? Est-ce la pensée? N'est-ce pas plutôt l'état d'esprit où le sujet se trouve qui l'engage à dire telle chose qu'il pourrait désirer taire s'il n'était pas dans cet état? Il s'agit donc de poser à la fois le problème des rapports entre la pensée et la parole (nos paroles ne sont-elles qu'un véhicule servant à exprimer notre pensée? Autre façon d'approfondir le problème : lorsque nous parlons, notre pensée est-elle toujours claire? Ne parlons-nous pas, quelques fois, pour clarifier une pensée confuse?) et le problème