Livre
Durant ce passage il y a les didascalies qui permettent de mettre en scène cette histoire. Elles nous donnent beaucoup d'informations sur le comportement des personnages et aussi sur les musiques que l'orchestre est en train de jouer. Grâce à cela il est facile de se mettre dans le livre et d’imaginer le style de musique qu'ils interprètent.
Ce passage comporte très peu de paragraphes. En revanche, l'écrivain fait souvent des mises à la ligne. Il y a quelques paragraphes entre les didascalies et le texte mais rien de plus. Dans ce monologue il n'y a pas non plus de chapitre ou de scène. Pourtant, on arrive très bien à comprendre le sens et le déroulement de l'histoire.
C'est un texte qui est écrit au passé avec un langage simple, parlé. C'est un discours à la première personne et cela nous permet de mieux se plonger dans l'histoire.
Je trouve qu'on peut lire ce livre et le raconter avec une certaine facilité. L'écrivain raconte une histoire, son histoire, ce qu'il a vécu et ressenti. Il nous raconte des moments nostalgiques comme des moments drôles qui nous font sourire.
Dans sa façon d'écrire, le narrateur utilise aussi certaines formes d'images simples à se représenter et à comprendre, comme à la page 46 où il décrit la façon dont Jelly Roll Morton joue: " Toujours un peu assis de trois quarts, et avec deux mains comme des papillons. Ultralégères."
Pour moi, ça a été très facile d'imaginer cela puisque je fais de la musique depuis très longtemps. Les deux mains comme des papillons, pour moi, c'est le fait d'avoir une certaine élégance et d'effleurer les touches avec classe.
En une seule phrase le narrateur arrive à nous faire imaginer certaines choses et à nous faire sourire comme lors de cette phrase courte :
• " Lui, il marchait. Moi…moi, c'était un peu différent. Je n'avais pas une aussi belle allure, mais bon…"
Il est très simple de se représenter le narrateur en train de marcher en chancelant tandis que