Littérature
Il serait moins inexact de le définir comme un roman « burlesque ». Les peintures de Scarron laissent souvent deviner des intentions parodiques, et c'est par une parodie en style burlesque que son roman commence. Il tourne en ridicule les vieilles épopées et les romans chevaleresques. Quand il s'attarde à des scènes de coups de poing, il veut très certainement, comme les burlesques, se moquer des combats héroïques et des formidables coups d'épée de l' épopée chevaleresque. La phrase de Sorel sur Le Roman comique est sans doute celle qui éclaire le mieux le chef-d'œuvre de Scarron. Le style particulier de cet auteur, dit-il, « est de faire raillerie de tout », ce qui est proprement le burlesque plutôt que le comique.
Encore convient-il d'y ajouter une remarque sans doute essentielle. Comme beaucoup d'écrivains de son temps, comme Saint-Amant, comme Scudéry, Scarron portait à la peinture contemporaine un intérêt passionné, et n ous savons qu'il aimait particulièrement le
Bamboche. Le meilleur commentaire de certaines scènes du Roman comique, ce sont les rixes, les déluges de coups de poing, dont le Bamboche avait donné la savoureuse