Source : LeMonde.fr Nom de l’article : « La banque centrale européenne amorce en douceur sa politique de sortie de crise». Date de l’article : 04-12-09 Auteur de l’article : Claire Gatinois Résumé : La Banque Centrale Européenne a annoncé l’abandon progressif des subventions exceptionnelles adoptées face à la crise. En effet, depuis 8 mois, la banque centrale a décidé de fixer le taux d’intérêt directeur à 1% afin de soutenir la croissance économique et de doper le marché des crédits. Ce seuil n’a jamais été aussi bas historiquement, mais est estimé à un niveau « approprié » selon le président de la BCE, Jean Claude Trichet. Elle envisage également d’employer d’autres moyens afin de reprendre les reines des liquidités, en amortissant graduellement les mesures exceptionnelles appliquées lors de la crise. Elle entreprend de mettre fin le 16 décembre 2009 aux prêt à long terme, en l’occurrence de 1 an, attribués aux banques et de réévaluer leur taux. Tandis que les prêts de 3 et 6 mois seront stoppés début 2010. Ce taux d’intérêt directeur s’avère être avantageux pour les banques, en effet, étant donné que ce taux est bas, les banques ne limiteront pas leur crédit sachant que le financement leur sera peu couteux, donc plus le taux du crédit risque d’être bon marché. Commentaire : J’ai choisi de commenter cet article car il relève tout à fait du thème abordé en cours en l’occurrence, la monnaie. Nous pouvons constater que la crise monétaire est encore présente dans les esprits. Bien qu’il y ait des signes d’amélioration et de relance, tout reste encore fragile. Nous ne sommes pas à l’abri de nouveaux soubresauts économiques, par exemple la montée de l’euro face aux dollars, compromettant les exportations. Mais nous verrons à l’avenir (premier trimestre 2011) quelles seront les prévisions économiques de l’institution. Comment absorber les liquidités déversées pour sauver les banques sans traumatiser le marché ? Comment éviter la