Literrarure
En 1772, Beaumarchais présente aux comédiens italiens un premier Barbier de Séville, opéra comique, qui est refusé. La pièce, remaniée, est finalement jouée en 1775 par le Théâtre-Français. La première représentation déçoit par ses longueurs mais elle est élaguée en 5 jours et le Barbier de Séville connaît enfin un succès triomphal.
Le comte Almaviva, tombé amoureux de la jeune Rosine qui est orpheline, est prêt à tout pour l'arracher à Bartholo, son vieux tuteur, qui a le projet de l’épouser. Tandis que, déguisé, il fait le guet, il tombe à point nommé sur son ancien valet Figaro, persifleur mais entremetteur, qui l'aidera à réaliser son projet
Acte I
Le théâtre représente une rue de Séville. Un gentilhomme fait les cent pas sous la fenètre de Rosine, la jeune femme qu'il a entrepris de séduire, déguisé en étudiant. Mais voilà quelqu'un... Un homme portant une guitare compose gaiement des couplets en se félicitant de ses trouvailles. Le gentilhomme reconnaît son ancien valet, Figaro, et l'aborde. Figaro raconte à son maître, le Comte Almaviva (qui se cache sous le nom de Lindor) ses aventures dignes d'un héros picaresque: garçon apothicaire, dramaturge malchanceux... Il en profite pour critiquer avec ironie l'illégitime supériorité des grands, ainsi que "la république des lettres", et fait part de sa philosophie épicurienne.
Mais voici que Rosine paraît à sa fenêtre accompagnée de Bartholo, un vieillard qui ne cesse de maugréer. Elle tient dans la main les couplets de la Précaution Inutile, un drame à la mode. Ciel ! La chanson tombe dans la rue. C'est un signe de Rosine au Comte.
Pendant que le vieil homme descend, le papier est ramassé