Literature francaise
Durant l'antiquité africaine, en Nubie, la première religion, qui était monothéiste, apparaît avec le culte de Dieu, sous son nom de Râ appelé aussi Amon ou Atoum, entre autres. Quelques centaines d'années plus tard, en basse-Égypte, le pharaon Aménhotep IV ou Akhenaton, privilégie dans le monothéisme égyptien, le nom de Dieu Atona-Ankh, qu'il symbolise avec le soleil qui dispense la vie, et que nul peut atteindre[1].
Face à la multiplicité des noms de Dieu dans l'Égypte antique, chaque pharaon, selon sa sensibilité, préféra privilégier tel ou tel nom de Dieu. Les divers noms de Dieu sont présents selon ce que l'on considère comme ses diverses manifestations, ses caractères. C'est ainsi que dans la religion africaine, Dieu est considéré comme androgyne, à la fois mère et père de l'humanité et de la création. Dans l'islam Dieu, nommé Allah, porte 99 noms, le 100ème étant inconnu, et il est libre à chacun de le nommer parmi ses 99 noms. C'est héritage de la multiplicité des noms de Dieu de l'antiquité Égypto-Nubienne.
Tout comme la Grèce Antique pour l'Europe, l'Égypte antique étant la base de toutes les traditions africaines actuelles, les religions africaines modernes découlent de la religion africaine antique, dont le vaudou, le bwiti, etc. Toutes les religions africaines traditionnelles descendent directement de la religion antique. Il a été prouvé que la religion de l'Égypte antique est la principale base des trois religions Abrahamiques. La plupart des religions africaines traditionnelles sont souvent considérées, à tort, comme des religions polythéistes. Ce que l'on prend pour des Dieux ne sont que des hypostases de l'entité suprême, ou des ancêtres "divinisés". Ceci peut être observé dans toutes les religions, avec les dévotions dues aux saints, la reconnaissance des hiérarchies célestes, appelées communément anges,