Comment l’ironie du récit permet-elle de rendre la dénonciation de Voltaire plus efficace ? Un esclave naif qui est au service de l’ironie. Un personnage fictif qui est sans identité, une simple description physique. Effectivement , l’auteur choisi d’utiliser le déterminant « un » pour montrer le manque d’intérêt pour ce personnage . Ce personnage na pas de prénom. Quand ce personnage s’exprime il parle le plus souvent à la 1er personne du pluriel « nous » ce qui renforce le manque d’intérêt envers lui. Malgré tout l’auteur fait quand même une brève description de ce personnage « un caleçon de toile bleu », « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite ». L’auteur nous donne des indications sur la vie de ce personnage « J’attends mon maître » , « Ma mère me vendit dix écus patagons » ce qui montre que c’est un esclave et qui renforce l’aspect d’un personnage fictif et sans identité avec un faible description. Un discours qui est naïf , la parole est donné à l’esclave, un constat résignant et…afficher plus de contenu…
Pour la première élocution de l’esclave « J’attends mon maître, monsieur Vanderdendur, le fameux négociant », le nom « maître » précédé du déterminant possessif « mon » et du verbe « attends » montre que l’esclave est résigné car il ne peut pas partir de lui même comme un chien et son maître. Tout au long du texte le discours de l’esclave est aberrant, il explique qu’il peut se faire couper les jambes et les mains pour qu’il ne puisse pas s’enfuir, « Quand nous travaillons au sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe », ce discours est vraiment résignant et étonnant. Ce pauvre homme répond « je me suis retrouvé dans les deux cas » cette phrase au présent de vérité générale mais aussi « c’est a ce prix que vous manger du sucre en