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Personne n’avait perçu cette similitude d’attitude, celle qui s’était produite au cours du siècle dernier et semblait s’être confirmée jour après jour dans les premières années du siècle naissant.
Un fort long temps avait été nécessaire pour entendre enfin une Eglise reconnaître combien ses accusations n’étaient pas fondées, n’avaient été que mensonges destructeurs, haines inutiles, souffrances injustes.
Depuis des temps immémoriaux on l’accablait de tous les maux que subissait la Terre, que subissaient les hommes ; les uns lui reprochaient son avidité et sa laideur, d’autres s’en prenaient à lui pour décrier les avatars venus troubler le besoin de quiétude auquel ils aspiraient et, insidieusement, s’installa dans les mentalités du Monde cette venimeuse perversion qui durant les siècles fit de lui celui que l’on craignait, qu’en secret on admirait, qu’on détestait de façon latente, fréquemment patente.
Il faut dire qu’il portait seul cette lourde volonté de s’approcher de cette Vérité, celle dont il savait que jamais il ne l’atteindrait mais qu’il vénérait au-delà de tout au point de ne jamais voir, au travers de ses blessures, des coups à lui administrés sans raison, sinon d’être celui qu’il était, ne voir que le juste prix de son incommensurable désir d’authenticité.
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Au fond le parallèle peut être fait quant à ce que fût la haine du juif au sein du monde chrétien et ce qu’elle est de nos jours au sein du monde musulman. Certes il n’est pas question de rendre l’individu chrétien responsable en tant qu’homme ; il y en eut qui