Khôlle de Lettre – 1Plan : Introduction : “Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !” , a écrit Karl Marx dans son manifeste du parti communiste (1848). L’Internationale est le plus célèbre des chants révolutionnaires et a été écrit en 1871 par Eugène Pottier, révolutionnaire et poète français. Intégrant toutes les composantes de la conscience de classe, correspondant aux caractéristiques …afficher plus de contenu…

« L’internationale, Sera le genre humain. » A travers ce vers, Pottier personnifie son chant, il lui créé une identité.Couplet 3 : « c’est assez languir en tutelle » montre la volonté de changer l’ordre ancien, la tutelle désigne l’Etat et la société qui les opprime. Couplet 5, cette strophe incite les ouvriers à fraterniser et à s’allier « Paix entre nous » et à rejeter les guerres entre les nations « la grève aux armées ». « Ils sauront que bientôt nos balles sont pour nos généraux. » Elle fait office d’appel à l’insurrection et à la révolte contre les officiers.II. Le travail Couplet 2, ce vers souligne l’aspect anti-totalitariste du poème et de l’idée partagée, la volonté d’être sans maître est exprimée ici. Le vers suivant s’adresse aux « producteurs » aux ouvriers, il leur explique que l’indépendance de la classe ouvrière se fera par le travail, ils devront agir …afficher plus de contenu…

L’idée de s’unir pour se révolter en est alors accentuée, l’ouvrier animal cherche à redevenir humain, ce qui oppose l’homme est l’animal c’est que l’animal lutte contre la nature tandis que l’homme va tirer profit des forces de cette dernière pour se fabriquer lui-même. Le travail ne divise pas mais rassemble, la nature s’oppose aux conditions de travail déshumanisantes, alors qu’elle est là pour différencier l’homme c’est pour ça qu’il se démarque de l’animal (« la terre n’appartient qu’aux hommes »). Les hommes doivent vivre en harmonie avec la nature pour se sauver et sortir de leur condition d’esclave du travail. Cependant la nature reste hostile à l’ouvrier comme les « corbeaux » et les « vautours » qui désignent les chefs d’entreprises et l’Etat qui les exploitent, qui les « saigne le malheureux ». Le « matin » désigne le renouveau et la