Limites d'atterberg
Limites d’atterberg
Adama Pathé BA Mohamed Ahmed Abdallah BAHABA Youssef Aboubi Sven Souad Daoussa DEBY
Ecole centrale polytechnique
Limites d'Atterberg
Objet : détermination des états de consistance d'un sol. Domaine d'application : classification des sols - étude de compactage. Principe de l'essai : la consistance d'un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le sol passe successivement de l'état solide à l'état plastique puis à l'état liquide. L'essai définit conventionnellement les limites entre ces états.
Appareillage nécessaire : 1. tamis à maille carrées de 400 µm d’ouverture ; 2. bac de manutention ; 3. récipient ; 4. appareil de Casagrande 5. plaque lisse en marbre
Essai : 1) Limite de liquidité wL: Appareillage : appareil de Casagrande constitué d'une coupelle pouvant recevoir des chocs et d'un outil à rainurer. Mode opératoire : l'échantillon de sol est mis en place dans la coupelle et on trace un sillon avec l'outil à rainurer. Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fermeture de 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs. Résultats : on mesure la teneur en eau w au moment de la fermeture conventionnelle. La limite de liquidité est donnée, en fonction du nombre de coups N pour obtenir cette fermeture, par la formule : wL = w (N/25)0.121
Ecole centrale polytechnique
Résultats obtenus au laboratoire :
Limite d’Atterberg
ESSAI 1 Nbr de coups Poids humide (g) Poids sec (g) Poids de l’eau (g) Teneur en eau % 10 21.4 15.5 5.9 38.06 ESSAI 2 18 17.9 12.2 5.7 46.72 ESSAI 3 35 14.3 11.1 3.2 28.82
50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Courbe de la teneur en eau en fonction du nombre de coups
On lit graphiquement : Wl=40.2% ce qui correspond à la teneur en eau optimale
2) Limites de plasticité wP : Mode opératoire : à partir d'une boulette d'échantillon que l'on roule sur un marbre à la