*Comme tous les Stoïciens*, Epictète pense que le monde est attaché à un ordre auquel il est impossible de *ne *rien changer. Nous ne pouvons donc modifier ce qui se passe dans la nature, dans la société et dans notre organisme. Sa philosophie accorde *ainsi *une place centrale à la morale dans sa réflexion. « Quoi dois-je faire ? » et « Comment être heureux ? » dans ce monde, sont les questions sur lesquelles Epictète s’est entretenu. « Mais Comment se fait-il donc que j’aie écouté les discours des philosophes et leur aie donné un plein acquiescement, et que, dans la pratique, je ne me sois en rien libéré plus entièrement ? ». Ici, *Epictète*, aborde le thème de la philosophie en elle-même et s’interroge sur la difficulté qu’il éprouve à traduire la théorie dans la pratique. * Comment l’auteur cherche t-il à allier ces deux termes et à s’efforcer de trouver des solutions à son problème ? Pourquoi s’interroge t-il sur cela ?* Il se pose alors plusieurs solutions et aborde différentes sources de problème *possibles *et impose leurs limites. Théorie et pratique, deux termes apparemment opposés, ayant plusieurs décalages et des définitions inverses, peuvent cependant être étroitement liés et voir même être complémentaires *Epictète oppose donc ici plusieurs termes et décrit différents décalages entre « théorie » et « pratique », « connaissance » et « action » et « l’existence » et « l’essence ». Pour essayer de dénouer ce problème, il se pose des questions et essaye de trouver des solutions pouvant éclaircir* ces décalages. Il fait donc une évolution dans ces possibles solutions, partant du fait d’une solution « naturelle », puis d’une remise en question du système et des valeurs, pour enfin aboutir au manque d’exercices des ces valeurs. Epictète montre donc ici que le « théorie » philosophique et sa « pratique » sont délicat à mettre en commun mais qu’il existe cependant un lien qui les unis et montre dans ce sens,* que ces deux termes peuvent être