lieux de mémoire
La mémoire collective selon Halbwachs
(1968 [1950], La mémoire collective. Paris:PUF.) (1971 [1941], La topographie légendaire des évangiles en terre sainte. Paris:PUF) (1994 [1925], Les cadres sociaux de la mémoire. Paris: Albin Michel.)
-Halbwachs ontleend mémoire vanuit de structuralisme van Durkheim
-Pour le sociologue intéressé à la connaissance des moeurs, le passé est vivant dans la « mémoire collective » à laquelle chaque mémoire individuelle apporte une perspective unificatrice. Tout en englobant les souvenirs de ses membres, cette mémoire collective ne se confond pas avec eux, du moment qu’elle offre à chaque individu la possibilité d’apprendre sa propre culture de l’extérieur, c’est-à-dire en la « rappelant » à travers la mémoire des autres. P3
-Là où l’Histoire et sa mémoire écrite établiraient clairement la distinction entre individu et société, la mémoire halbwachsienne semble en accueillir les contradictions inhérentes. La trame de toutes les mémoires serrerait et élargirait ses mailles selon les contingences, mais toujours devrait contenir et articuler les souvenirs des individus. La mémoire collective serait l’expérience culturelle fondamentale à travers laquelle la société vit le temps ; chaque individu emprunterait à ce flux culturel continu la substance de son être social. La mémoire serait la présence du passé, tel que l’organisme collectif l’a conservé et réinventé et non, selon les termes bergsoniens, le mouvement intégral du passé ou mieux son avancement. Pour Halbwachs, l’espace social donne des lieux au devenir, le focalise dans la conscience d’un vécu commun et d’une appartenance collective : « C’est l’image seule de l’espace qui, en raison de sa stabilité, nous donne l’illusion de ne point changer à travers le temps ; mais c’est bien ainsi qu’on peut définir la mémoire ; et l’espace seul est assez stable pour pouvoir durer sans vieillir ni perdre aucune de