Lichens
Dans certaines régions du globe, les lichens ont une importance écologique et économique. Rares végétaux présents dans les pays nordiques, ils représentent une part conséquente de l’alimentation des animaux.
Les lichens ont la particularité d’absorber avec beaucoup de facilité les substances de l’environnement, et lors d’accidents comme Tchernobyl, les polluants accumulés ont pu remonter la chaîne alimentaire et contaminer les animaux puis l’homme.
Dans le passé, certains lichens ont servi :
• de nourriture d’appoint,
• de poison,
• en teinturerie,
• en médecine,
• dans la fabrication de parfums.
Les lichens, indicateurs de pollution atmosphérique
Le lichen tire toute sa nourriture de l’air, de la pluie, du brouillard ou de la neige. La plus fine poussière apportée par le vent et la moindre substance dissoute dans l’eau pourront être assimilées. Il ne choisit pas ses aliments : il absorbe sans distinction et sans refus possible tout ce qui arrive à son contact : air, eau, impuretés (poussières, substances et gaz dissous).
Le lichen est dépourvu de tout mécanisme de défense et d’élimination ; il est
“obligé” d’absorber et d’accumuler indifféremment les substances nutritives et les polluants.
La bioindication
Un bioindicateur est un organisme vivant qui permet, par des références variables, de caractériser de façon pratique et certaine l’état de la qualité d’un milieu
(ex : l’air) et de mettre en évidence ses modifications naturelles ou provoquées.
Comme d’autres végétaux, les lichens sont de très bons bioindicateurs :
• actifs toute l’année,
• peu sensibles aux perturbations extérieures, • grande représentativité.
La sensibilité à la pollution atmosphérique n’est pas la même chez toutes les espèces de lichens qui possèdent chacunes leurs
“limites de tolérance”.
La bioaccumulation
Les bioaccumulateurs sont des végétaux résistants à la pollution, ils accumulent les