liaison chimique
Au XVIIᵉ, le libertinage amoureux et religieux était très mal perçu, car l’Église ne le permettait pas. Le libertinage est une libre-pensée en matière, de foi, de morale religieux et de discipline. Ce texte analysera les points de vue à propos du libertinage amoureux et religieux des personnages de l’acte 1 de Dom Juan. Pour commencer, nous analyserons les opinions fortes différentes de Don Juan et Sganarelle sur le libertinage amoureux. En second lieu, nous analyserons les différentes opinions de Don Juan et Sganarelle concernant le libertinage religieux.
Don Juan ne croit pas aux longues relations durables. Il préfère le changement, car pour lui l’amour n’est pas l’amour s’il n’y a pas de nouveaux défis ou de nouvelles conquêtes. Prenez cet extrait :
«Enfin, il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance d’une belle personne, et j’ai sur ce sujet l’ambition des conquérants, qui volent perpétuellement de victoire en victoire, et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits.» (l-157-160)
Don Juan se compare aux conquérants, car ceux-ci réussissent ce qu’ils entreprennent. Dans son cas, ce n’est pas de guerre dont il est question, mais bien du fait qu’il sait voler le cœur des jeunes filles. Il compare aussi ses ambitions à celles des conquérants, qui n’arrêtent pas d’augmenter. L’auteur utilise une métaphore pour bien nous faire comprendre la relation entre les ambitions de Don Juan et ceux des conquérants.
Dans un autre ordre d’idées, Sganarelle croit fortement au mariage et à la solidité du mariage, car celui-ci est contracté devant Dieu qui lie pour la vie les époux. À cet égard, cet extrait tiré du texte nous le démontre très bien :
«(…) Mais monsieur, se jouer ainsi d’un mystère sacré, et …» (l-185-186).
La périphrase (mystère sacré) montre que Sganarelle se retient pour ne pas offenser son maitre. Cette phrase montre que Sganarelle est en fort désaccord avec le libertinage amoureux, car le libertinage amoureux n’est pas un