L'horla de guy de gouges
En effet , les actes des européens deviennent de plus en plus cruels lorsqu’on avance dans le texte . De plus, dans cette tirade nous retrouvons le champ lexical de la mort « sang » , « victimes » , « dépouilles sanglantes » démontrant les cruautés commises par les colons sur les populations locales . Nous avons aussi le champs lexical de la tristesse « nos larmes », « espèce trop malheureuse » . Olympe de Gouges emploie ces champs lexicaux afin de susciter la peine, l’empathie et la tristesse du lecteur .« Ces moissons sont actuellement arrosées de nos sueurs et de nos larme » (l.13) nous relevons ici l’utilisation de deux termes, sueurs et larme . Le mot « Sueurs » tend à montrer en premier lieu la fatigue des esclaves causée par leur travail dans les champs et le mot « larmes » signifie en second lieu les pleures des esclaves sur leur sort et devant les …afficher plus de contenu…
« Peut-être avant peu, notre sort va changer » cette phrase peut signifier que les Lumières sont le seul espoir restant pour la libération des esclaves . Olympe de Gouges compare les Lumières à une morale douce et consolante « Une morale douce et consolante a fait tomber en Europe le voile de l’erreur » . « Les hommes éclairés jettent sur nous des regards attendris » ici nous déduisons que les regards attendris sont en comparaison avec les regards qu’une mère peut jeter à ses enfants et donc représenter les Lumières tel que le berceau de tout homme , la mère . A la ligne 25 Olympe de Gouges affirme que la liberté est le premier trésor de l’homme et qu’il n’y a que les Lumières qui peuvent la rétablir notamment par l’emploi de la phrase « nous leur devrons le retour de cette précieuse liberté ».Olympe de Gouges a recourt à