Leçon sur autrui
Sans autrui puis-je être humain ?
Rousseau : « On ne naît pas homme on le deviens »
Naît-on homme ou le devient-on ?
La solitude pensée comme isolement, rupture du lien avec autrui entraîne un processus de déshumanisation. La solitude de Robinson dais prendre conscience de l’importance décisive de la relation à autrui. Celle-ci est une structure essentielle et vitale de notre être.
« autrui, pièce maîtresse de mon univers »
L’homme n’est pas homme seul. Ce sont tout les éléments de notre comportement humain qui sont dénaturés par la rupture du lien avec autrui. Dans l’isolement je suis limité a mon point de vue subjectif sur le réel. Je n’en ai plus qu’une perception très partielle, fragmentaire, de ce fait je n’accède plus à son sens. L’isolement conduit à l’absurde. Donc ce que je perçois, ce que je connais ne prend son sens que dans l’échange et la complémentarité avec la perception d’autrui. C’est-à-dire dans ce que l’on appelle l’intersubjectivité. C’est notre perception même du réel qu’est atteint lorsque nous sommes coupés de nos semblables. Emmanuel Mounier : « lorsque la communication se relache ou se corrompt je me perd profondément moi-même.Toutes les folies sont un échec du rapport avec autrui ».
Je deviens à mon tour étranger à moi-même. On pourait presque dire que je n’existe que dans la mesure où j’existe pour autrui. Si l’homme n’est pas homme tout seul, il est vital pour les hommes de communiquer entre eux, mais la communication humaine est difficile, mais elle suppose deux choses : Premièrement qu’autrui soit reconnu comme mon semblable amis il faut aussi qu’il son reconnu dans son altérité.(Altérité = Le fait d’être autre.)
I Autrui un autre moi autre que moi ?
* Si l’on veut qu’il y ai une relation, de la communication, il est capital de reconnaître ses différences. La différence peut être vécue comme une richesse, elle est source d’un échange, d’un partage. Cette différence peut également être vécue de façon négative,