Lewis carroll, alice au pays des merveilles
609 mots
3 pages
Charles Lutwige Dogdson, Sous le pseudonyme de Lewis Carroll, C.L.Dogdson nous livre à travers son œuvre de littérature enfantine « Alice aux pays des merveilles », une critique de la société victorienne sous laquelle vécu tant bien que mal cet écrivain, photographe, illustrateur et professeur de mathématique de l’université d’Oxford. Il est clair que Lewis Carroll était atteint de ce que certain appelle « le mal du siècle » ; et ce, par rapport à la société, aux monde de l’adulte propre à son époque. Il était ainsi connu comme étant un personnage mélancolique, « droit comme s’il avait mangé un manche à balai »(Alice Liddell), un professeur ennuyeux, ou encore comme un célibataire endurci, handicapé socialement et dans son rapport amoureux, errant de longue nuit dans la rue, ou les consacrant à l’écriture de son journal intime ou à la correspondance avec de jeunes filles. Il n’ eut d’ailleurs comme seul amour, passionné et platonique, que celui qu’il porta pour Alice Liddel, petite fille alors âgée d’une petite dizaine d’année qu’il charmait en mettant à son service son univers intérieur, sa créativité débordante, aux couleur de l’imaginaire, du non-sens, d’une obsession du renversement (probablement du à sa gaucherie, caractéristique à tout les nombreux membres de sa famille).
Il trouva ainsi un exutoire idéal que celui de la création d’un livre pour enfant, pouvant ainsi exprimer sa mélancolie de l’enfance et sa critique du pouvoir sous lequel il vivait. Le pays dans lequel évolue Alice, par son ton absurde et sans sens, par sa reine de cœur excentrique et tyrannique, par ses membres, tel que le chapelier, le lièvre de mars, ou bien d’autre encore, tenant des discours incompréhensibles, aux couleurs du non-sens, dénote ainsi une certaine incompréhension, un malaise que vivait Carroll face au monde extérieur. Alice cherche néanmoins à comprendre, et fait preuve d’une grande patience envers ces personnages. Elle devient donc le pantin de Carroll, lui