Lettres persanes 97
Jean de la Fontaine est un poète contemporain du XVIIème siècle, période du classicisme. Il publie en 1678 La laitière et le Pot au lait qui est l’une des fables du livre VII du second recueil des Fables. L’auteur nous raconte le malheur d’une jeune laitière qui est trop rêveuse et qui se rendra compte que la réalité peut être rude.
1. Le récit de La laitière et le Pot au lait est composé de quatre étapes. La première, du vers 1 au vers 11, est la description de Perrette. Tout d’abord Jean de la Fontaine nous dit comment elle est vêtue, « cotillon simple, et souliers plats » v.6 puis dans quelles circonstances elle se dirige à l’endroit où elle vendrait son pot au lait, « sur sa tête ayant un pot au lait » v.1, « arriver sans encombre à la ville » v.3. Nous pouvons distinguer que dans cette partie Perrette paraissait déterminée grâce à « elle allait à grand pas » v.4 puis au vers 5 lorsque le poète nous narre que la jeune paysanne c’était habillée ainsi « pour être plus agile ». La deuxième étape utilise le discours direct avec un monologue du vers 12 au vers 21. Dans celle-ci nous découvrons le rêve de Perrette où elle imagine déjà sa nouvelle vie avec l’argent qu’elle gagnera. La troisième étape, du vers 22 au vers 29, est le dénouement de la fable quand Perrette se retrouve à nouveau face à la réalité et que son rêve s’achève « adieu veau, vache, cochon, couvée » v.23. La dernière partie, du vers 29 jusqu’à la fin, est utilisée pour la morale de l’histoire comme dans toutes les fables de Jean de la Fontaine.
2. Dès le vers 8, nous pouvons remarquer que la jeune paysanne Perrette s’imagine une illusion flatteuse d’un rêve. Au vers 12 Jean de la Fontaine accentue le rêve de celle-ci en utilisant le discours direct, «Il m’est, disait-elle, facile d’élever des poulets autour de ma maison ». Perette est déjà entrain d’imaginer ce qu’elle pourra faire avec l’argent gagné grâce à la vente de son lait en