Lettre à ma mére penant la guerre
Comment vas tu? Moi très mal.Nous nous sommes fait attaquer par les boches.
Plein de soldats y ont laissé la vie y compris Jean Paul et Claude, ils n'ont pas eu le temps de se replier vers les tranchées voisines, à peine pu bouger, qu'ils étaient déjà dans le prochain monde.
Les salauds nous ont attaqué en pleine nuit pendant que nous étions en train d'essayer d'oublier cette maudite guer re redondante à notre pays.
Les pauvres étaient en train de se reposer pour la prochaine attaque qui normalement devait se produire demain à neuf heures ; qui n'aura pas lieu.
Nous nous déplaçons vers le sud pour essayer d'échapper à leur artillerie lourde qui se rapproche de jour en jour. Nos mortiers et armes lourdes ont été abandonne pendant l'attaque, nous n'avons plus de défenses, les nuits sont interminables, il fait froid, mes doigts sont morts ou presque....L'odeur nauséabonde des cadavres et des soldats "rescapés" diminue de plus en plus mon envie de respirer.
Nous nous regardons et croyons que cette petite tranchée sera notre bateau pour rejoindre le reste de notre escouade. Nos seuls renforts sont notre courage qui commence à nous perdre et notre envie ou plutôt l'espoir insurmontable de survivre à cette guerre.
Soit cette lettre est juste pour prendre des nouvelles soit ce sera ma lettre d'adieu.
J'espère vous revoir, toi Mauricette et jeannette bientôt, ce tout petit souhait deviendra peut être le seul que Dieu pourra m'accorder. Prends cet Adieu comme il se doit.