Lettre v les liaisons dangereuses
Choderlos de Laclos est un écrivain né le 18 octobre 1741 au royaume de France. Son roman Les Liaisons dangereuses raconte une histoire entre le compte de Valmont et la marquise de Merteuil qui se jouent de la société. L’extrait étudié, la lettre V, relate l’histoire de la marquise de Merteuil, le compte de Valmont et la présidente de Tourvel. La marquise et le compte ont déjà eu une aventure ensemble, mais le compte a décidé de prendre la présidente comme maitresse. Dans la lettre V, la marquise de Merteuil cherche-t-elle à discréditer la nouvelle conquête de Valmont en blessant l’orgueil de celui-ci? L’extrait étudié indique que la marquise touche l’orgueil de Valmont en qualifiant Mme de Tourvel d’enfant qui n’arrivera jamais à satisfaire Valmont et d’objet sans importance.
Pour commencer, dans la lettre la marquise de Merteuil compare la présidente de Tourvel à un enfant. Elle l’a décrit comme ayant « des traits réguliers …, mais nulle expression : passablement faite, mais sans grâce : toujours mise à faire rire ! » (ligne 11). Cette description indique que selon la marquise, Mme de Tourvel ressemble à un enfant. Le choix de mots « passablement faite » montre d’une certaine manière, que selon elle, la présidente de Tourvel n’a pas complété son développement physique. De plus, le fait que la marquise insulte la présidente en la traitant de « sans grâce [,] toujours mise à faire rire » corrobore au fait qu’elle la considère comme un enfant qui ne sait pas bien se conduire et qui ne fait que des actions qui font faire rire d’elle. Par la suite, Mme de Merteuil fait savoir à Valmont que même durant les ébats amoureux entre lui et sa présidente, cette dernière est « condamnée à une éternelle enfance » (ligne 29). Ce commentaire de la marquise insiste sur le fait que selon elle, la présidente est inévitablement une enfant immature qui, montrée par l’hyperbole « éternelle », va demeurer toute sa vie une enfant. Ensuite, la marquise confie à Valmont que
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