Lettre d'information
CDD ou intérim : points communs et différences
Les deux notions se ressemblent, mais le dispositif légal est totalement différent
L’intérim coûte souvent plus cher à l’entreprise, mais sa gestion administrative est moins contraignante.
Avec la flexibilité de l’organisation du travail, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à user de ces formules qui sont, il faut le préciser, bien encadrées par la loi. Que ce soit pour l’intérim ou le CDD, on ne peut y recourir que pour des tâches limitées dans le temps et pour des cas très précis : remplacement d’un salarié absent, accroissement temporaire d’activité, emploi saisonnier...
Les règles qui s’appliquent aux deux formules sont quasi identiques. Toutefois, quelques nuances peuvent faire la différence. Comparatif.
Sur le plan légal
Durée du contrat : La durée maximale pour un CDD est d’un an alors que celle de l’intérim est de trois mois, renouvelable une seule fois.
Période d’essai : La période d’essai pour un CDD ne peut dépasser une journée au titre de chaque semaine de travail dans la limite de deux semaines lorsque la période du CDD est inférieure à six mois. Elle est d’un mois lorsque le contrat est supérieur à six mois.
Pour l’intérim, la période d’essai ne peut dépasser deux jours si le contrat d’intérim a une durée inférieure à un mois, 3 jours si la durée est comprise entre 1 et 2 mois et de 5 jours pour une période supérieure à 2 mois.
Renouvellement du contrat : Contrats CDD et d’intérim ne peuvent être renouvelés qu’une seule fois et pour une durée qui, ajoutée à la période initiale, ne peut dépasser la durée maximale autorisée. Si le contrat se poursuit au-delà du terme, il se transforme en CDI.
Flexibilité : L’entreprise et l’intérimaire peuvent mettre fin à leur collaboration sans préavis. En revanche, le titulaire d’un CDD peut être amené à payer des dommages et intérêts s’il désire arrêter sa mission avant la fin du contrat.
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