Lettre a sa mère de baudelaire
Très chère mère.
Cela fait depuis le 9 juin qu’a débuté ce regrettable voyage sur le"Paquebot des Mers du Sud".
Aujourd’hui j’écris cette lettre de l’île Bourbon, l’une de mes nombreuses escales pour ce voyage.
De ce que j’en ai vu mes rêves d’exotisme ne sont toujours pas atteints.
J’aurai espérer quitter cette monotonie sans fin qui m’use de jour en jour.
Mais il ne faut pas se voiler la face, je sait très bien que les miracles sont très rare de nos jours je ne m’attend donc pas à voir l’un de mes rêve devenir réalité.
Durant ces jours de voyage en mers, la mélancolie ne m’a pas qu’envahie elle m’a complètement anéantie.
Malgré ce fait n’en déplaise à mon beau père, l’inspiration à affluer. Plus précisément j’ai jusqu'alors put rédiger quelques ébauches de poèmes qui je l’espère, un jour, feront partie d’un recueil.
En voici un extrait qui m’a été inspiré en voyant les jeux de l’équipage désoeuvré avec un albatros. Je pense qu’une fois fini je le nommerai "L’Albatros" :
"Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent de albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolent compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers."
J’espère entendre a mon retour, qui je pense ne languira pas, ce que vous et le général Aupick en penser (même si je n’attend rien de ce dernier).
Je me suis aussi fait un très bon ami qui se nomme Gustave-Adolphe Autard de Bragard.
C’est un avocat assez plaisant et qui aimer a me faire la conversation malgré le fais qu’il me trouve assez baroque, mais qui ne le penserez pas en me voyant.
J’ai été leur hote durant plus de deux semaines dans leur propriété de Cressonville
Je lui ai écrit à sa demande un sonnet pour sa femme.
Ayant découvert que le savoir que l’on tire du voyage est amer, j’est pris la décision de couper court a ce voyage, j’ai donc renoncer a ce périple aux indes.
Je sais que cette décision ne vous enchante pas mes je pense que ne gagnerai