Le 01 août 1791
Château de Cîteau

Ma belle amie, je vous écrivîtes cette lettre pour vous faire part de mes pensées afin de vous mettre en garde à l’égard de cette soudaine relation que vous désirâtes avec le Comte de Cîteau.
C’est ainsi que jeudi en me rendant au salon, pour faire une partie de Belote, différents propos au sujet du Comte arrivèrent à mes oreilles. Il aurait à plusieurs reprises joué avec de grandes femmes ayant un certain impact dans la société pour qu’elles fussent déshonorées et que leur réputation fut salit.
C’est un personnage sans cœur, ni scrupule capable du pire, il se servit de son physique, pour attirer l’attention des femmes, une fois qu’il les apprivoisaient il jouait de ses charmes en prétendant les aimer puis racontait des rumeurs à leurs maris ou encore pire il faisait en sorte que l’une des personnes de la jeune femme la voyait avec lui.
N’avez vous pas peur que cette homme détruisit votre réputation en faisant de vous une femme point fréquentable ? Ne croyez point que vous serez une exception qui put s’opposer à ce vilain personnage, dont l’art fut d’humilier ces différentes de votre sexe. L’homme est si puissant et joue avec ces jeunes femmes dépravées faisant honte croient en l’amour, aux sentiments qui promettraient tant de bonheur. Regardez toutes ces femmes niaises dont le Comte de Cîteau a su manipuler avec grande élégance, prétendaient-elles pouvoir ne pas tomber dans le piège ? Sans vouloir vous offensez je crains que ce Libertin fut un danger à votre égard.
De plus, ma chère, songez a votre famille qui en apprenant cela pourrait vous emmener dans le tribunal et vous finîtes enfermé en prison, songez ainsi aux gens de la cours et des salons qui parleraient de vous si méchamment et enfin songez a moi qui perdrait une fidèle amie avec qui j’eus une si belle relation dans le passée ! J’epère que cette lettre vous fîtes réfléchir.
Mes salutations ma chère amie.

Valmont