Lettre poillu
Le 6 avril 1916
Marie ,ma chérie
Ici les combats font rage, la terre est bouleversée, brulée ,le paysage n’est plus que champ de ruines.
Il ya quelques jours, nos généraux nous ont ordonné d’attaquer. La bataille fait rage mais on résistent le Générale PETIN motive les troupes en criant « Courage on les aura » a ce moment la il n’ya plus de peur, plus d’amour, plus de sens , plus de rien .On doit courir, tirer et avancer. Les cadavres tombent, criant de douleur. Il faut éviter les obus, les balles allemande, les bombes et les barbelés. Nous sommes sale, nous pataugeons dans la boue. L es tranchés s’écroulent sous les obus. Ces incessants combats nous on laissé extenués et désespéré. Je sui depuis ce matin au chaud et au sec a l’hôpital. Pendant l’assaut de l’autre jour un obus éclata a une dizaines de mètre de moi et un éclat vint s’ancrer dans ma jambe gauche je poussais un grand cri de douleur et tombais sur le sol. Surtout, ne t’inquiète pas je suis légèrement blessé a la jambe les docteurs on dit que je me rétablirais très vite .Je suis heureux de t’écrire, ces temps ci le courrier ce fait rare a cause du manque de facteurs .J’espère que les enfants vont bien et toi aussi. Je t’aime ma petite Marie et je te demande pardon de ne pas être a tes cotés dans ces moments aussi dure et que tu doives élève seule nos enfants .Embrasse tendrement les gosses et surtout ne t’inquiète pas pour moi. Je t’embrasse fort
Soldat JEAN