lettre de motivation auxiliaire de santé
La première étape indispensable consiste bien sûr à prendre conscience de son addition aux jeux vidéo. Parfois, le joueur sent qu'il perd, ou qu'il a perdu, le contrôle sur sa passion et demande lui-même de l'aide. Que l'on soit de sa famille ou simplement de ses amis, il importe alors de l'écouter avec bienveillance, de le rassurer en lui expliquant qu'il n'est pas seul et de lui dire qu'il peut compter sur nous pour trouver des solutions. Dans d'autres cas, c'est l'entourage du joueur qui tire la sonnette d'alarme. Si les raisons de s'inquiéter sont parfois très angoissantes (résultats scolaires en chute libre, épuisement physique et nerveux...), la dernière chose à faire est de vouloir raisonner, ou pire, de vouloir culpabiliser la personne concernée. Cela ne ferait que la braquer sur le sujet et l'isoler un peu plus.
Que l'on pense être victime d'une addiction aux jeux vidéo ou que l'on ait l'impression qu'un de nos proches est concerné par ce problème, il faut avant tout se renseigner sur le sujet sans chercher à confirmer ou à infirmer notre intuition. Pour cela de nombreux ouvrages sont actuellement disponibles en langue française tels que "La dépendance aux jeux vidéo et à Internet" de Lucia Romo ou "Les nouvelles formes d'addiction" de Marc Valleur. Si vous pensez que votre enfant ou votre ado est en train de devenir dépendant aux jeux vidéo, parlez-en avec lui sans le sermonner et en écoutant ce qu'il a à dire avec un maximum d'ouverture et de bienveillance. Tâchez de comprendre ce qu'il aime dans les jeux vidéo et les raisons qui l'ont poussé à se consacrer exclusivement à cette activité au détriment de toutes les autres. Intéressez-vous sincèrement à son univers, demandez-lui de vous le faire découvrir. Posez ensuite des limites à la pratique du jeu vidéo (2 heures maximum par jour en semaine ; 4 heures par jour le week-end) et instaurez une véritable dynamique familiale (repas en commun, temps d'échange, activités