Lettre à ménécée, epicure, extrait n°1 : extrait n°1 :
Mais quant à leur nature, ils ne sont pas tels que la foule le croit. Et l'impie n'est pas celui qui rejette les dieux de la foule : c'est celui qui attribue aux dieux ce que leur prêtent les opinions de la foule. Car les affirmations de la foule sur les dieux ne sont pas des prénotions mais bien des présomptions fausses. Et ces présomptions fausses font que les dieux sont censés être pour les méchants la source des plus grands maux comme, d'autre part, pour les bons la source des plus grands biens. Mais la multitude, incapable de se déprendre de ce qui est de ce qui est chez elle et à ses yeux le propre de la vertu, n'accepte que des dieux conformes à cet idéal et regarde comme absurde tout ce qui s'en écarte. …afficher plus de contenu…
Ces simulacres se déposent sur chacun des organes de la sensation : les yeux, le nez, l’oreille, etc., conservant ainsi la forme générale, en modèle réduit, d’une image, d’une odeur, d’un son, etc. Cette prénotion trace en nous