« Nous sommes en droit de nous interroger sur les critères qui fondent en EPS, la suprématie incontestable d’un noyau restreint d’activités (athlé, sports collectifs, raquettes). Sont-elles dotées véritablement de qualités intrinsèques telles qu’elles doivent à ce point supplanter les autres activités »(COMBAZ et HOIBIAN, « contenus d’enseignement et inégalités sexuées », Les sciences de l’éducation pour l’ère nouvelle, 2010)Vous discuterez des propos de l’auteur au regard de l’évolution des savoirs proposés et des savoirs enseignés en EPS depuis 1936. …afficher plus de contenu…

Les activités des champs d’apprentissages 2 et 3 sont la plupart du temps peu enseignées. Nous pourrions alors nous interroger de la raison de la « suprématie incontestable » (CF Citation) de ces activités ainsi que de nous demander si ces activités suffisent à transmettre tous les savoirs en EPS. Afin d’être plus explicite, il serait pertinent de définir ce que sont les savoirs et plus particulièrement les savoirs en EPS. On peut mettre en avant deux formes de savoirs, les savoirs proposés et les savoirs enseignés.Les savoirs proposés font référence aux savoirs que doivent transmettre les enseignants à leurs élèves. Ils apparaissent dans les textes officiels et les textes certificatifs. Ces savoirs ont évolué par rapport aux enjeux et aux …afficher plus de contenu…

La transmission est propre à chacun. En effet la façon dont nous transmettons nos savoirs est guidé selon notre vision de l’EPS. Notre vision de l’EPS est sans cesse remise en question avec nos expériences, nos croyances, les contextes ainsi que notre formation. Les savoirs en EPS sont transmis par le biais des APSA lors des leçons d’EPS. Les enseignants doivent alors se référer aux savoirs proposés dans le choix des APSA et des savoirs enseignés. Cependant, les textes officiels leurs laissent une certaine liberté dans l’élaboration de ces choix. C’est alors la vision de l’EPS