Inquiétudes, refus, critiques : les remises en cause de la démocratie du XIXe siècle à nos jours.* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * ** * * * * * * * * Inquiétude : interrogation, souci, crainte, angoisse, appréhension... Refus : rejet, négation, contestation, rébellion... Critique : jugement, examen (pas toujours négatif!), évaluation... XIXe siècle : …afficher plus de contenu…

Ce qui peut apparaître comme une plaisanterie montre que, contrairement à une idée réçue, la démocratie est loin de faire l'unanimité. Dans l'Antiquité déjà, elle était l'objet de railleries. La démocratie peut être définie comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Elle repose sur un certain nombre de principes tels que la liberté individuelle, les libertés de culte et de la presse, l’égalité devant la loi, la séparation des pouvoirs, le pluralisme politique et les élections libres. Depuis l'entrée dans l'ère moderne de la démocratie en 1789, ce régime politique n'a jamais fait consensus. Il suscite …afficher plus de contenu…

Avec le Second Empire par exemple, c'est un régime autoritaire qui se met en place en France mais un régime qui paradoxalement rétablit le suffrage universel masculin. Le coup d'état du 2 décembre 1851 semble une négation de la démocratie mais Napoléon III use régulièrement du plebiscite afin de conforter son lien avec le peuple. Le peuple semble confier à un individu le soin de garantir sa sécurité (…) Au XXe siècle, le refus de la démocratie se fait plus radical encore. L'essor des mouvements fascistes dans les années 1920/1930 aboutit à la disparition de plusieurs démocraties et à la naissance de régimes totalitaires : l'Italie avec Mussolini dès 1922 ou l'Allemagne avec l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933. Dans la péninsule ibérique, ces refus de la démocratie sont durables. En Espagne, à l'issue de la guerre civile de 1936-1939,