Les caractères, la bruyère, la bruyère
République n°9
(parcours : la comédie sociale)
Introduction :
● amorce
● mouvement/date
● auteur
● œuvre
● situation
● lecture + problématique
● plan
Compréhension globale : Il critique la guerre et déplore la mort d’un jeune (Soyecourt), aristocrate mort à la guerre. genre : caractère type : argumentatif (argumentation directe) registre : pathétique, ironique but : toucher le lecteur, montrer la …afficher plus de contenu…
La guerre est personnifiée à un monstre destructeur. On repère une énumération de verbes hyperboliques à l’infinitif
“remplir”, “épuiser”, “périr”. La guerre est décrite comme un fléau.
Il met aussi en évidence les victimes de cette guerre avec “familles d’héritiers”, “veuves”,
“orphelins”. L.66 : l’apostrophe “Jeune Soyecourt” apporte une rupture. La Bruyère s’adresse directement avec la première personne du singulier au défunt avec les pronoms
“tu” et adjectifs possessifs “ta”. Ce passage est de registre pathétique “je regrette”, “je plains” → verbes de peine mais aussi ponctuation expressive, plusieurs “!”. La Bruyère pour mieux déplorer la disparition du jeune homme, brosse un portrait élogieux composé …afficher plus de contenu…
L’adjectif “ordinaire” révèle que ce drame n’est pas exceptionnel, la mort de Soyecourt a donc une valeur exemplaire.
Deuxième partie :
L’ironie apparaît dans cette 2ème partie. On repère à nouveau un complément circonstanciel de temps (CCT) “de tout temps” hyperbolique qui montre l’ampleur du phénomène guerrier.
Le complément de temps est en décalage avec le complément circonstanciel de but “pour quelques morceaux de Terre”. L’adjectif indéfini “quelques” et le terme péjoratif “morceaux” mettent en évidence le caractère