Embarqué comme chirurgien à bord d’un navire en partance pour les mers du Sud, Gulliver parvient, à la suite d’un naufrage, au pays de Lilliput, peuplé d’êtres humains de petite taille. Après avoir été capturé, puis présenté au roi des Lilliputiens, Gulliver est remis en liberté. Il peut alors s’initier aux coutumes des Lilliputiens. Il apprend ainsi que la manière de casser les œufs constitue le motif de la querelle qui les oppose aux habitants d’une île voisine, Blefuscu. Lilliput est d’ailleurs menacée d’invasion, mais les ennemis sont rapidement mis en déroute grâce à l’intervention de Gulliver. La gloire de « l’homme-montagne » est pourtant de courte durée : ayant uriné sur le palais royal pour éteindre un incendie, il est accusé de crime par des courtisans jaloux de sa réussite. Contraint de fuir le pays, il regagne l’Angleterre. Deux mois plus tard, il embarque à nouveau, mais son navire est pris dans une tempête. Il pénètre alors à Brobdingnag, pays de géants auprès desquels il fait figure de Lilliputien. D’abord recueilli par un fermier et protégé par la fille de celui-ci, il est ensuite acheté par la reine dont il gagne les faveurs. Objet de curiosité pour les courtisans, il n’en reste pas moins, pour le roi, un confident politique avisé. Gulliver dresse, à cette occasion, un tableau politique de l’Europe qui ne peut que faire frémir le monarque. Son séjour est interrompu par l’intervention inopinée d’un aigle qui emporte, entre ses serres, la petite boîte qui lui faisait office de maison. Lâché au milieu de l’océan, il est heureusement récupéré par un navire anglais qui le rapatrie. Le troisième voyage mène le navigateur à Balnibardi, territoire soumis à l’autorité d’une île volante, Laputa. Il y découvre une académie où d’excentriques savants élaborent des théories incongrues. Il poursuit jusqu’à l’île de Glubbdubdrid, peuplée par des magiciens, puis aborde l’île de Luggnagg dont les habitants sont désespérés d’être condamnés à l’immortalité. Au cours