Les violences conjugales
Les victimes :
Il y a un profil particulier pour les femmes subissant ces violences. Nous avons tenter d’analyser ces femmes qui sont plus attraits que d'autre à subir ces violences.
Elles n'ont pas d'argent :
Pour l'un ou l'autre des partenaires, la multiplication des périodes de chômage double la proportion globale des situations de violences et triple celle des violences '' très graves''.
Le fait que dans un couple, les deux partenaires aient un emploi apparaît comme un élément de protection. L'absence de travail, surtout lorsqu'elle se prolonge, joue de manière négative sur l'estime de soi. Les chômeuses et les étudiantes subissent plus de violences que les femmes qui travaillent, quel que soit le type d'emploi.
Le niveau de revenus importe moins que l'accès direct à l'argent du ménage. Le fait de priver la femme de son indépendance économique, en l'obligeant, par exemple, à s’endetter ou à supporter tous les frais du ménage, est un des moyens de la maintenir dans une situation de violence. Les femmes au foyer sont dépendantes de leur mari financièrement car c'est lui qui a l'argent.
La religion :
L'éducation laïque semble moins engendrer de violences conjugales que l'éducation religieuse, quelle qu'elle soit. Les situations de violences conjugales très graves touchent 5,2% des femmes qui accordent de l'importance à la religion, contre moins de 2% parmi les autres. Les situations de cumul de violences sont quasiment multipliées par trois chez les femmes musulmanes, dans les cas où la religion tient une place importante dans la vie quotidienne.
D'autre part, les femmes croyantes auront moins tendance à porter plainte car dans certaines religions, c'est l'homme qui décide, la femme est soumise à l'homme.
Aucune coutume, aucune tradition ni aucune considération religieuse ne peut être invoquée pour justifier une violence masculine envers les femmes. De même qu'aucune religion ne tolère la