Les vilains petits canards
De
Boris Cyrulnik
Thème du document :
Ce livre traite le concept de résilience. Boris Cyrulnik analyse comment des enfants maltraités résistent aux traumatismes pour devenir ce qu´ils seront : "un grand nombre de blessés parviennent à métamorphoser leurs souffrances pour faire une œuvre humaine, malgré tout" (p.18).
La synthèse :
Le premier chapitre," la chenille ", traite des enfants jusqu´à dix-huit mois, mais aussi avant la naissance, car dès qu´il est dans le ventre maternel, "le bébé n´est plus dans sa mère, il est avec elle" (p.43).
Le développement d´un enfant nait des malheurs et des attitudes verbales et comportementales de la mère et du père. Ce "triangle est la situation naturelle de tout être humain" (p.55).
Pour l’auteur, le concept essentiel est celui d´attachement précoce (p.62). Il dénombre quatre formes différentes d’attachements étudiés sur les enfants qui ont entre douze et dix-huit mois. C´est à partir de cet âge précoce que l´enfant "tricotera" son "ego résilient" (p. 71), c´est-à-dire qu´il sera capable de résister, de revivre et de développer après un choc ou un traumatisme.
Le second chapitre s´intitule "le papillon". Boris Cyrulnik analyse les ressources de résistance et de résilience à partir de l´acquisition du langage.
Il note que "dès qu´un enfant parle, son monde se métamorphose”, ”Ce qui revient à dire que le monde change dès que l´on parle, et qu´on peut changer le monde en parlant" (p.130).
Il affirme qu’un traumatisme est en deux temps, il y a le traumatisme proprement dit, et la manière dont le sujet le revit en l´imaginant (p. 135). Le sujet peut réinventer un traumatisme. "La fantaisie constitue la ressource interne la plus précieuse de la résilience" (p.141). Ce qui revient à dire qu´aucune souffrance n´est irrémédiable, "elles sont toutes métamorphosables" (p. 143).
Mais avant six huit ans, c´est-à-dire avant une certaine maîtrise du langage, l´enfant peut s´exprimer par des