Les versets sataniques
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Aller à : Navigation, rechercher Les Versets sataniques[1] est le quatrième roman de Salman Rushdie, publié en 1988, pour lequel il gagne la même année le Whitbread Award. Le 14 février 1989, l'ayatollah Khomeini publie une fatwa de mort contre lui en mettant en cause son œuvre et force l'auteur à entrer dans la clandestinité.
Sommaire [masquer]
1 Sur l'histoire
2 Origine du titre du roman
3 Analyse de l'œuvre et des conséquences
4 Réactions musulmanes
5 Autres réactions
6 Suite culturelle
7 Notes et références
7.1 Références du livre
8 Annexes
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
8.3 Bibliographie
8.4 Filmographie Sur l'histoire[modifier]
Gibreel Farishta et Saladin Chamcha, deux acteurs indiens de Londres (un acteur vedette de Bollywood et un imitateur de voix) sont victimes de l'explosion de leur avion jumbo jet d'Air India, détourné par des pirates de l'air à 10 000 m au-dessus de la Manche et s'écrasent sur terre. Cette histoire fait référence à un réel acte de terrorisme, quand un Boeing 747 d'Air India explosa en 1985 - attentat que l'on suppose perpétré par le terrorisme sikh.
Ils se retrouvent sur terre vivants, le premier dans la peau de l'archange Gabriel — Gibreel Farishta en ourdou, représente l'archange Gabriel et par moments Mahomet lui-même. L'autre acteur revient sur terre sous les traits du diable, avec sabots, cornes et queue provocante. « Juste avant l'aube d'un matin d'hiver, aux alentours de la Nouvelle Année, deux hommes bien réels, de bonne constitution, tombèrent vivants d'une grande hauteur, neuf mille huit cent et deux mètres, au-dessus de la Manche, sans l'aide d'un quelconque parachute ou ailes ». Gibreel Farishta et Saladin sont miraculeusement sauvés et choisis comme les protagonistes d'une lutte du Bien contre le Mal. Dans la tradition islamique l'archange Gabriel « rapporta » le Coran directement de Dieu à Mahomet. Gibreel Farishta