Les tpe
Je m'appelle Matéa. Et je suis morte. La mort c'est comme à la télé : il y a d'abord un grand flash blanc, et puis soudain plus rien, tu n'existes plus vraiment, tu n'es pas vraiment conscient mais tu vie encore, d'une certaine manière. Et d'un seul coup tu te réveilles, tu te trouves planté là !
Des sons me parviennent, et des notes. Puis une voix, une voix très juste et féminine. Il n'y a pas d'odeur, juste une caresse. Je commence à ouvrir les yeux, et mes paupières filtrent une lumière très intense.Soudain une main s'appuie sur mon épaule, celle où j'ai mal depuis quelques temps, cette main se déplace pour se porter à mon front où de grosses perles de sueur dégringolent le long de mon nez. J'ouvre un peu plus les yeux, alors je commence à voir apparaître de douces formes ainsi que de vives couleurs. Lentement je commence à respirer l'air frais et une douce odeur de pluie me ramène à l'enfance que j'ai passer chez mes parents près du Havre, à la campagne. Mais une caresse plus intense me parvieint j'interrompt mes songes, ma vue est revenue. Je voie une grande baie vitrée à moitié ouverte. Il pleut, tout est verdoyant dehors mais ici tout est blanc, d'une pureté presque déstabilisante. Les meubles encadrent la pièce, et m'entourent, il y a quelques bocaux par-ci, par-là. Je m'assois. Une très grande femme s'avançe doucement, c'est peut-être que je voie encore un peu flou mais j'ai l'impression que sa taille est double. Elle paraît très jeune mais plus âgé que moi. De long cheveux bruns s'étendent le long d'une longue robe soyeuse et blanche qui épouse un corps mince. Deux yeux bruns, un regard pétillant,une bouche rosé sont parfaitement proportionnés : un visage parfait qui laisse entrevoir une pureté d'âme . Elle me contemple intensément.
Elle me sourit, j 'en fait autant. J'ai quelques centaines de questions à