Les tics en afrique
(i) Section 1: Problem investigated and the issues. Justify its importance/significance.
Le paradoxe de la productivité (Solow) qui tient au fait que le développement des nouvelles technologies était sensé donner un coup de fouet à la productivité et de ce fait booster la croissance. Les travaux empiriques Jorgenson et al. (2003)), (Timmer et al. (2003) ont montré que le développement des nouvelles technologies ne s’accompagnait toujours pas d’une amélioration de la productivité ; d’où le paradoxe. Dans ces conditions, il est indispensable de se demander si le développement des TIC au Sénégal s’accompagne d’une amélioration de la productivité et partant la croissance économique. L’introduction de nouvelles technologies dans un processus de production a des effets positifs et négatifs sur l’emploi. La nouvelle technologie appel à une réorganisation du travail qui peut se traduire par une création comme une destruction d’emploi. Dans ces conditions, il est indispensable de s’interroger sur l’incidence du développement des TIC sur l’emploi au Sénégal. Les préoccupations soulevées ci-dessus intègre la problématique d’ensemble de ce travail qui se résume à la question suivante : les investissements massifs dans les TICs au Sénégal sont – elles un frein ou un catalyseur de la croissance et de l’emploi ? L’investissement, en tant que flux de capital, a un impact direct sur la croissance du produit national comme facteur de production, mais aussi par ses effets multiplicateurs et/ou accélérateurs. Les nouvelles théories de la croissance élargissent le champ de l’investissement au capital humain, lié notamment aux dépenses d’éducation, de formation et de santé qui, de par les externalités positives qu’elles dégagent, sont favorables à la croissance économique. Pour toutes ces raisons, l’investissement est considéré par la plupart des décideurs comme l’un des