Les tic comme aide à la production d'écrit
Ecrire constitue une tâche complexe, mettant en jeu une quantité très importante de facteurs. Il nous appartient ici de resituer ces derniers dans le contexte de l’écrit scolaire, champ qui nous intéressera au titre des multiples dimensions qu’il revêt, tant du point de vue de l’aspect langagier, que du point de vue des aspects psychologique et social.
Partant d’un cadre plus général, nous poserons comme point de départ une tentative de définition, qui nous permettra d’aborder ensuite, les aspects plus précis de ce qu’implique l’acte d’écrire lui-même.
Ainsi, dans l’ouvrage intitulé « Apprendre à rédiger » , on peut lire :
« Produire un écrit, c’est se confronter à la tâche de transmettre à des lecteurs, le plus souvent éloignés dans l’espace et dans le temps, des idées, des sentiments, des informations, des images, des impressions, nuances comprises, par le seul truchement de signes. Privé de l’intonation, de la mimique, de la posture et du geste, c’est user d’un code plus complexe que ce lui de l’oral, et d’un registre de langue généralement plus soutenu. L’écrit s’habille. Et quand l’oral s’habille à son tour, il n’est le plus souvent, qu’un écrit oralisé. »
On note à la lecture de ce passage, toute la complexité de l’acte de production d’écrit et la richesse des facteurs qu’il met en jeu. On y retrouve un certain nombre de notions significatives :
- Tout d’abord des notions de transmission et de partage de l’écrit, à savoir, lorsque l’on écrit, c’est pour ensuite être lu ;
- Apparaît ensuite l’importance fondamentale de la maîtrise d’un code regroupant un ensemble de signes, sans lesquels la tâche même d’écriture, se révèle impossible ; D’où la nécessité d’une initiation, d’un apprentissage de ce dit-code, condition sine qua non de la valeur compréhensible de l’écrit par le lecteur.
Au-delà de ces aspects, l’écriture s’envisage aussi comme un processus éminemment placé sous l’influence de