Les technologies de l’information et de la communication (tic) au service de la diplomatie culturelle, du développement et de la coopération internationale
Le rayonnement de la France dans le monde passe obligatoirement, aujourd’hui, par une utilisation intensive des technologies de l’information et de la communication. Qu’il s’agisse de la promotion des sons, des images et des idées françaises ou de celle de la filière française du multimédia dans son ensemble, tous les médias numériques sont sollicités : la radio et la télévision par satellite, l’Internet ainsi que les médias plus tradtionnels qui continuent à être utilisés.
L’offre française en matière de contenus numérique est riche et diversifiée. Sa visibilité et sa promotion à l’international, particulièrement pour ce qui concerne la filière française du jeu vidéo, représentent un enjeu à la hauteur de l’importance des nouveaux marchés de cette filière, comparables à ceux de l’industrie cinématographique.
L’utilisation accrue des technologies de l’Information, si elle représente pour la France un moyen puissant de rayonnement à la fois culturel et économique, signifie également, pour les pays du Sud, une opportunité de développement. En permettant un accès plus démocratique aux savoirs et à l’information, en facilitant une production locale de contenus et d’applications générant localement des revenus, en permettant une baisse drastique des coûts des télécommunications dans ces pays, en appuyant leurs efforts en matière d’éducation, d’environnement, de bonne gouvernance pour ne citer que quelques exemples, la progression de l’accès à Internet en Afrique peut avoir aujourd’hui un impact sur le développement, comme en témoignent notamment les recommandations de la communauté internationale en matière de lutte contre la fracture numérique Nord/Sud.
En permettant une mondialisation et une accélération de l’échange d’informations et de produits, cette économie nouvelle portée par les technologies de