Les techniques de management a court terme
Les auteurs de cet articles partent du constat selon lequel des études montrent que les projets important échouent en majorité. Peu importent les moyens technologiques et humains que l'on y placent ,ils donnent des résultats très décevant.
Les raisons sont que pour les gros projets (comme la construction d'un avion par exemple), il est très difficiles pour le Manager de prévoir à l'avance toutes les taches nécessaires à sa réalisation, et il est impossible de rencontrer des problèmes en cours de route sur certaines des activités que l'on aura prévu de faire.
Ainsi, les managers utilisent des plans de projet pour réduire: l'execution risk: le risque que les activités prévues dans le projet ne soient pas effectuées correctement
Cependant 2 autres risques sont constamment négligés: le white space risk: le risque d'oublier certaines taches dans le plan de projet l'integration risk: le risque que les différentes activités ne soient pas finaliser ensemble à la fin.
Les auteurs ont découvert qu'en intégrant une série de mini projet (les rapid results initiatives) au projet principal, on augmentait les chances que ces projets se coordonnent correctement et on diminuait les probabilités d'échec.
D'où la formation, d'équipes de rapid results initiatives.
Ce concept est décrit au travers d'un vaste projet initié par la banque mondiale en 2002 qui avait pour objectif d'augmenter la productivité de 120 000 fermes au Nicaragua de 30%.
Au début du projet, une équipe d'expert de la banque mondiale travaillait pendant plusieurs mois avec le ministère de l'agriculture sur des études de marché, de l'analyse de données, et dessinèrent un plan de management à suivre pour atteindre les objectifs du projet.
Ce plan comprenait une réorganisation des institutions gouvernementales, le développement de filiales privées de l'agriculture, un meilleur accès aux techniques pour les fermiers etc..
Si ce plan avait été suivi de manière traditionnel, il aurait fallu des