Les tags du vandalisme ou de l’art
Bien que le graffiti ait gagné ses lettres de noblesses depuis fort longtemps déjà au cœur de certains milieux certains réfractaires tendent à vouloir démontrer qu’il s’agit d’un acte illégal, d’un cancre pour la société et on le qualifie même de métastase (cellule cancéreuse) ! Pourtant, tout porte à croire que si réalisé dans un contexte légal, le graffiti est un excellent moyen de stimuler la créativité des jeunes et de les pousser à développer leurs talents, ce qui est toute très positif pour une agglomération. Du coup, ces jeunes ont davantage confiance en eux et perçoivent leur avenir d’un nouvel œil. Les adolescents de quartiers défavorisés vivent parfois dans la pauvreté extrême. Dans la mesure où ceux-ci sont stimulés de façon adéquate, il peut parfois se produire des miracles ! Par ailleurs, certaines œuvres réalisées par des artistes de calibre sont bien acceptées dans divers arrondissements et quartiers. Plusieurs d’entres elles sont colorées, joviales, sympathiques et ne se limitent pas qu’au simple tag qui peut être parfois gênant comme le montre la photo si dessus
Représentant parfois des paysages ou des personnages variés.
L’œuvre murale fait partie de l’art moderne la plupart du temps et est reconnue comme tel. Le tag est, quant à lui, l’illustration d’un pseudonyme personnel ou de celui d’un collectif. Il représente l’appartenance à un groupe ou le simple désir de vouloir acquérir une certaine notoriété sur la scène graff. Bien que reconnu lui-aussi, il n’est pas aussi élaboré et particulièrement accepté que le graffiti sous forme murale. Les gens qui sont contre l’idée ont souvent recours à des arguments de taille. Parmi les raisons les plus plausibles, on mentionne souvent l’enlaidissement de l’image d’un quartier ou d’un arrondissement, la dégradation de certains monuments et biens publics. Le graffiti donnerait, selon eux, un aspect visuel dépravé, abandonné et serait signe d’une mauvaise gestion de