les symptomes
Les symptômes ont un sens, c’est ce qu’affirme Freud et qu’il entend démontrer au cours des trois chapitres qu’il y consacre dans « Introduction à la psychanalyse ». En fait Freud par du postulat que les symptômes ont leur sens exactement comme les actes manqués et les rêves. Pour démontrer son hypothèse il cite deux exemples de névrose obsessionnelle. L’un des deux cas est celui d’une jeune fille de 19 ans qui, pour pouvoir dormir, avait recourt à un cérémonial lequel consistait à retirer toutes les pendules de sa chambre, à regrouper les pots de fleurs pour éviter le risque qu’ils tombent de la table, laisser ouverte la porte qui donnait sur la chambre de ses parents et enfin consistait en une disposition quasi magique des oreillons et de l’édredon de son lit. La patiente assurait que toutes ces « précautions » devait lui assurer un sommeil paisible et étaient seulement destinées à éviter qu’un bruit ne vienne troubler son sommeil. L’ensemble de ce cérémonial est une illustration de ce que peut être les symptômes d’une névrose obsessionnelle. Freud nous livre ensuite l’interprétation qu’il en fait, en collaboration avec sa patiente. Disons, pour être brève que l’ensemble du rituel était destiné à empêcher ses parents d’avoir une relation sexuelle (porte ouverte) afin de conserver l’attachement érotique qu’elle avait envers son père. Sa maladie lui sevrant de prétexte pour rester auprès de son père et éviter de se marier.
Ce qui est important dans cet exemple c’est que la malade ignore les raisons qui la poussent à accomplir ces actions, exactement comme cet hypnotisé auquel Bernheim avait ordonné d’ouvrir son parapluie dans la salle de démonstration et qui, une fois réveillé, exécuta cet ordre sans pouvoir motiver son acte. C’est ce qui pousse Freud à postuler l’existence de processus psychiques inconscients. En effet dit-il il la situation est au fond la même dans le cas de névrose obsessionnelle : le sujet se sent poussé à obéir et se