Les sondages constituent-ils une méthode efficace pour mesurer l'opinion publique ?
Introduction:
On ne peut pas répondre comme George H.Gallup que la définition de l'opinion c'est tout simplement "ce que mesurent les sondages". Si l'opinion publique, comme le suggérait Jean Stoezel n'est pas un objet mais un "chapitre pour la recherche", elle ne peut être purement et simplement identifiée à ce que nous présente les sondages.
Un sondage est une mesure de l’opinion ou des comportements d'une population à un instant donné, effectuée au travers d'un questionnaire et soumis à un échantillon représentatif de l'ensemble de la population. Les sondages permettent de se faire une idée des opinions ou des comportements d'une population complète.
Une question souvent complexe et toujours subjective se traduit en un simple pourcentage ayant l'ambition de refléter la réalité de l'ensemble de la population étudiée.
La France, semble vivre au rythme des sondages. En moyenne, deux sondages par jour sont publiés et relayés dans les médias. En période pré-éléctorale (hiver
2006/2007), on compte huit enquêtes d’opinion par semaine. De fait, les six principaux instituts, la Sofres, Ipsos, CSA, l'Ifop, BVA et Louis Harris, recueillent l’avis des Français et alimentent quotidiennement l’actualité.
Les sondages révèlent-ils l'opinion publique ?
Ainsi et comme le concevait leur créateur G. Gallup dans les années 30, les sondages permettent à leurs commanditaires de mieux connaître les aspirations et les comportements de leurs clients, usagers ou électeurs (I)
Cependant, ils sont régulièrement mis en cause dans leur fiabilité et dans leur utilisation. L'opinion devient içi un domaine complexe de recherche, et prétendre la saisir aux moyens de questions simples et peu nombreuses parait assez contestable (II)
I- Une méthode envisagée mais critiquée
Selon un sondeur, la