Les sauts en athlétisme
I – Principes généraux des sauts
Sauter consiste à se projeter dans l’espace afin de franchir un obstacle soit en longueur, soit en hauteur. Saut à dominance horizontale : triple saut, saut en longueur Saut à dominance verticale : perche, saut en hauteur
Pour chaque saut, on distingue, plusieurs phases : Phase d’appui successif = course d’élan Aérienne = la suspension
A- La phase d’appuis successifs
Elle se décline en deux phases : la course d’élan et l’appel.
La course d’élan a deux objectifs : Un quantitatif = 1er partie, la mise en action, elle doit permettre la meilleure vitesse d’exécution, il n’est pas impératif d’avoir une vitesse maximale, mais plutôt une vitesse horizontale optimale, c'est-à-dire, la vitesse la plus favorable à la réalisation du saut. Un qualitatif = 2ème partie de la course, préparation à la meilleure impulsion, afin d’appréhender la liaison course/appel.
En conclusion, la course d’élan rassemble le fait de la mise en action, la liaison course/appel, l’accélération successive, et la recherche de relâchement. On assiste à un abaissement du centre de gravité.
L’appel : il détermine la qualité du saut. C’est l’élément clé de tous les sauts. De la qualité de l’appel dépendra la suite du saut.
On peut distinguer deux catégories : Les sauts à dominantes verticales [ex : saut en hauteur]
On a une transformation de la vitesse horizontale, déplacement, en vitesse verticale, élévation
Les sauts à dominantes horizontales [ex : saut en longueur]
Conserver la vitesse horizontale voir l’accentuer
B - La phase de suspension, ou phase aérienne
C’est le moment pendant lequel l’athlète n’a plus de contact avec le sol. Elle détermine soit la distance, soit la hauteur. Durant cette phase, on ne peut plus rien changer au saut. Le seul saut où il y a possibilité d’action est le saut