Les sangsues
Imaginez-vous avec, sur le corps, un vers entrain de vous sucer le sang et qui plus est déposé par un médecin !
Cela semble incroyable mais est possible, on appelle cela la thérapie par les sangsues.
Les sangsues sont de la même famille que les vers de terre, leurs utilisations thérapeutiques datent de 2 500 ans.
En Europe, la saignée à l’aide des sangsues fut pratiquée jusqu’au XIXème siècle.
Ils pensaient que cette thérapeutique pouvaient guérir de nombreux maux, notamment les céphalées, l’obésité, les troubles visuels ainsi que mentaux.
Le XXème siècle, fut une période de déclin pour la thérapie par les sangsues ; or l'avènement de la microchirurgie au cours des années 80 permis le retour en grâce de cette méthode.
De nos jours, l’hirudothérapie est souvent utilisée en chirurgie plastique et reconstructrice.
Elle est particulièrement sollicitée lors de souffrance veineuse dans le cadre de réimplantations de doigt, main, orteil ou oreille.
La méthode est la suivante : il arrive qu’à la suite d’une intervention, on puisse observer chez les patients, la formation de caillots ou de congestions veineuses. Lorsque cela se produit, les greffons peuvent se nécroser.
De facto, les sangsues, en aspirant le sang du patient qui stagne dans les veines, contribuent au succès d’une néovascularisation.
La morsure de sangsue n’est pas douloureuse, leur salive contenant un anesthésiant naturel.
Cette dernière à également des propriétés anticoagulantes et vasodilatatrices.
Une fois rassasiée, Hirudo medicinalis tombe.
L’utilisation des sangsues est peu coûteuse et leurs entretien simple .
De plus, des études ont montrées que cette thérapeutique peut doubler le taux de succès des greffes en lambeaux, où de la peau est prise à un autre endroit du corps, comme en oncologie, dans le cadre de reconstruction faciale.
On observe davantage de réussite avec cette méthode qu’avec des médicaments ou des chirurgies supplémentaires.
Comme vous pouvez