Les régimes totalitaires
La querelle des anciens et des modernes est une polémique née à l'Académie française à la fin du XVIIe siècle. Elle oppose pendant plusieurs années ceux qui se tournent vers les auteurs du passé et ceux qui souhaiteraient rompre avec ce passé.
Les Anciens, aussi appelés Classiques, soutenaient une thèse fondée sur l'idée que l'Antiquité Grecque et Romaine avait atteint la perfection artistique. Les auteurs antiques tels que Platon, Aristote, ou Homère étaient reconnus comme des références absolues en tous genres de poésie.
Les Modernes soutenaient le mérite des auteurs de l'époque de Louis XIV, affirmaient au contraire que les auteurs de l'Antiquité n'étaient pas la perfection littéraire incarnée, et que la création littéraire devait avant tout innover.
Quelques auteurs appartenant au mouvement des Anciens sont Boileau ( d'ailleurs considéré comme l'auteur considéré comme étant au cœur de la querelle.), Racine,la Fontaine, et la Bruyère. Dans les années 1680, ces auteurs sont soutenus de Louis XIV et de son entourage.
Les deux principaux auteurs du mouvement des Modernes sont Perrault et Fontenelle. le 27 janvier, un coup d'éclat de Perrault qui fait lire son poème Le siècle de Louis Le Grand, dans lequel il se moque ouvertement des Anciens et des auteurs antiques, provoque la colère des Anciens. C’est à cette date qu'est officialisée le début de la querelle.
Déroulement de la querelle.
Parallèle des Anciens et des Modernes de Perrault, 1688 - 1696.
Fontenelle publie Disgression sur les Anciens et les Modernes en 1688 et y affirme que Rien n'arrête tant le progrès des choses, rien ne borne tant les esprits que l'admiration excessive des Anciens.
La Fontaine affirme que son imitation n'est point un esclavage, en 1694.
En 1694, a Bruyère effectue un discours à l'Académie Française: il ne loue que les partisans des Anciens tout en narguant les Modernes.
En 1694, Boileau publie ses Reflexions sur Congin, dans